La qualité de l’air est une évaluation de la concentration de divers polluants dans l’air que nous respirons. Elle est mesurée à l’aide d’indices de qualité de l’air (IQA) qui fournissent une information claire et compréhensible sur les niveaux de pollution atmosphérique et leurs effets potentiels sur la santé. Voici un aperçu de quelques-uns des polluants couramment suivis et leur impact :
Particules en suspension (PM2.5 et PM10): Ce sont de petites particules dures ou liquides présentes dans l’air. Les PM2.5, en particulier, sont suffisamment petites pour pénétrer profondément dans les poumons, voire dans la circulation sanguine, causant des problèmes respiratoires et cardiovasculaires.
Dioxyde de soufre (SO2): Un gaz qui peut irriter les voies respiratoires, provoquant une inflammation et un rétrécissement des voies respiratoires, surtout chez les personnes asthmatiques.
Ozone (O3) à partir du niveau du sol: Il n’est pas directement émis dans l’air mais se forme par réaction chimique entre d’autres polluants sous l’action de la lumière solaire. L’ozone peut causer des problèmes respiratoires et diminuer la fonction pulmonaire.
Dioxyde d’azote (NO2): Il contribue non seulement à la formation d’ozone mais aussi de particules fines, et est principalement émis par les véhicules à moteur et les centrales électriques.
Monoxyde de carbone (CO): Ce gaz invisible et inodore est généré par la combustion des carburants et peut réduire l’apport en oxygène aux organes et tissus du corps.
Indice de Qualité de l’Air (IQA)
Les indices de qualité de l’air, tels que ceux utilisés aux États-Unis (AQI – Air Quality Index) ou en Europe (EAQI), traduisent ces différents niveaux de concentration en un score unique. Ce score est souvent divisé en plusieurs catégories qui indiquent le niveau de danger pour la santé publique :
Bon (0-50): La qualité de l’air est jugée satisfaisante et ne pose aucun risque.
Modéré (51-100): La qualité de l’air est acceptable; cependant, pour certains polluants, un faible impact sur la santé est possible pour une très petite partie de la population.
Mauvais pour les groupes sensibles (101-150): Les personnes sensibles, comme les enfants, les personnes âgées et celles souffrant de problèmes respiratoires, peuvent être affectées. Les autres ne devraient pas être impactés de manière significative.
Mauvais (151-200): Tout le monde peut commencer à ressentir des effets sur la santé; les groupes sensibles peuvent ressentir des effets plus graves.
Très mauvais (201-300): Alerte santé. Toute la population est plus susceptible de subir des effets défavorables sur la santé.
Dangereux (>301): Alerte de santé d’urgence. Toute la population peut être affectée bien plus significativement.
En surveillant ces indices, les gouvernements et les agences de santé publique fournissent des recommandations et prennent des mesures pour protéger le public et améliorer la qualité de l’air. La sensibilisation à l’importance d’une bonne qualité de l’air peut aider les individus à prendre des décisions éclairées lors de pics de pollution, notamment pour limiter leurs activités à l’extérieur.